Le ralentissement économique dans des pays émergents entraîne une prévision à la baisse de la croissance mondiale de 3,6% en 2014. Mais l’OCDE, dans sa prévision semestrielle, a attendu 4%. Pour 2013, l’escompte a été de 2,7%. D’après Pier Carlo Padoan, chef économiste de l’OCDE, l’abaissement est dû au ralentissement de la croissance des pays émergents. Ces révisions ont été provoquées par la faiblesse de l’investissement et au ralentissement du commerce mondial. Haro sur la situation au Japon La croissance de ce pays est forte, mais cela va-t-il durer ? Pour 2013, la croissance du japon a connu une hausse de 1,8%, mais les analystes estiment qu’elle connaître une baisse de 1,5% pour 2014. L’OCDE lui conseille de détailler et crédibiliser son plan budgétaire permettant d’atteindre son objectif : un excédent prima jusqu’en 2020. La Banque du Japon pourra mettra en œuvre de sa politique monétaire provocante. Une résistance de la part de la Chine Depuis que la Réserve fédérale américaine a annoncé une possible fermeture de la création monétaire, un ralentissement a été constaté au niveau des pays émergents. La Chine est le seul pays qui a réussi à échapper à cette temporisation. Europe zone euro : La croissance est très faible en Europe (seulement +1,0% en 2014). Pour l’Allemagne, la principale économie de la zone euro, une légère baisse de 1,7% contre 1,9% est prévisible. Pour la France, on aura une augmentation de 1,0% pour le budget 2014. La fragile reprise est inégale suivant le pays avec un taux de chômage élevé, surtout chez les jeunes et une baisse du fond d’inflation. La Banque Centrale Européenne maintient à son niveau actuel sa politique monétaire jusqu’à la fin 2015. Elle vient d’abaisser son taux directeur et envisage même de mesures non conventionnelles en cas d’apparition des risques de déflation. Europe zone non-euro : Une forte croissance a était constaté. Pour la Banque d’Angleterre, elle relèvera ses taux fins 2015, tandis que le taux de chômage reviendra à 7%. États-Unis : Son PIB progresse de 2,9%, le plus haut depuis 2005. L’OCDE recommande l’abandon du plafond de la dette et l’application d’un programme crédible à long terme. Si le renforcement de cette croissance se maintient, le Fed prévoit de ralentir ses achats d’obligations.