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La culture

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jeudi, novembre 28 2013

Economie mondiale : le point

Le spectre de la crise de 2009 semble enfin derrière nous. Cependant, le rythme de la reprise lui, avance à petits pas. __ Rétrospective__

La crise des subprimes de 2009 a révélé les fragilités des économies modernes. Au sein de l’UE, le PIB réel a diminué de près de 2%. Le taux de chômage y a atteint 8,75 % et le déficit global des États membres est passé à 4,5% (2% en 2008). En 2010, la croissance mondiale a connu une légère embellie. Celle-ci s’est établie autour de 2,5% (0,9 % en 2009). Le taux de croissance des pays émergents en 2010 tournait autour de 5,1%. En Europe, l’Allemagne a tiré son épingle du jeu, mais la récession et la perte de production y étaient importantes. Les économies d’Asie de l’Est ont souffert davantage des effets du ralentissement de l’économie mondiale, que des perturbations financières provoquées par la crise. Ce sont surtout les pays d'Europe et d’Asie centrale qui ont été le plus gravement affectés par la crise financière mondiale. __ Reprise de la croissance__

Dès 2010, la croissance mondiale est repartie de plus belle. Il faudra néanmoins attendre le début de 2011 pour constater une réelle reprise de la croissance. La production mondiale affichait un taux de croissance positif de 3,2% en 2011. Toutefois, l’envolée des prix des matières premières a freiné les ardeurs des économies émergentes au deuxième trimestre de cette année. En ce qui concerne les performances des marchés, il semblerait que celles des pays émergents enregistrent de meilleurs scores. Ces pays ont bénéficié d’une croissance économique solide ainsi que d’une consommation robuste. L’Europe, elle, connait une disparité importante. La reprise allemande, jugée solide, reste supérieure à celle de l’Espagne, de l’Italie ou de la Grèce. La crise de la dette constitue le principal frein à la reprise de la croissance au sein de l’UE.

jeudi, octobre 24 2013

L’écrivain et l’argent

La question du rapport de l’écrivain à l’argent revient sur le tapis, à travers le magazine Scratch. L’écrivain Jonathan Franzen y a apporté une approche nouvelle, au cours d’un entretien.

Le rapport entre l’argent et l’écrivain, selon Franzen

Dans un premier temps, cet auteur parle de l’évolution du monde de l’édition. Selon lui, on édite moins de jeunes auteurs, en revanche, les avances sont bien plus conséquentes. Du coup, rares sont les livres sérieux se vendant bien. Notons que Jonathan Franzen vient de sortir une traduction du satiriste Karl Kraus, le « Kraus Project ». À travers l’œuvre se dévoilent peu à peu de vives critiques sur la société de consommation et ses conséquences culturellement négatives.                               Pour Franzen, l’écrivain doit connaître la « pauvreté inhérente à l’humanité ». Le vrai romancier n’écrit pas pour l’argent et n’en gagne pas. Pour lui, un livre sérieux n’aligne pas des clichés, mais au contraire les élimine. A l’en croire, les auteurs de Twilight, Hunger Games ou Da Vinci Code auraient ainsi produit des œuvres non sérieuses. A l’instar de Marc Lévy, qui aurait fait un chiffre d’affaires de 80 millions, ils sont pourtant bien payés.

La surprise vient de Chine

Alors que, dans les grands pays occidentaux, le bon goût littéraire semble avoir disparu, il en va autrement en Chine. Les œuvres de grands auteurs occidentaux y sont traduites en chinois et se vendent par centaines de milliers. Il semble que les intellectuels réagissent ainsi après les interdictions de ces livres, durant l’ancien régime. Le fait reste là, malgré tout : des auteurs occidentaux se vendent mieux en traduction chinoise.

Faut-il alors que l’écrivain commence d’abord par des œuvres amusantes ? De cette façon, l’éditeur y gagnerait et lui aussi. Une fois riche et célèbre, il pourrait ensuite s’atteler à écrire une œuvre pleine de sens.