Le spectre de la crise de 2009 semble enfin derrière nous. Cependant, le rythme de la reprise lui, avance à petits pas. __ Rétrospective__

La crise des subprimes de 2009 a révélé les fragilités des économies modernes. Au sein de l’UE, le PIB réel a diminué de près de 2%. Le taux de chômage y a atteint 8,75 % et le déficit global des États membres est passé à 4,5% (2% en 2008). En 2010, la croissance mondiale a connu une légère embellie. Celle-ci s’est établie autour de 2,5% (0,9 % en 2009). Le taux de croissance des pays émergents en 2010 tournait autour de 5,1%. En Europe, l’Allemagne a tiré son épingle du jeu, mais la récession et la perte de production y étaient importantes. Les économies d’Asie de l’Est ont souffert davantage des effets du ralentissement de l’économie mondiale, que des perturbations financières provoquées par la crise. Ce sont surtout les pays d'Europe et d’Asie centrale qui ont été le plus gravement affectés par la crise financière mondiale. __ Reprise de la croissance__

Dès 2010, la croissance mondiale est repartie de plus belle. Il faudra néanmoins attendre le début de 2011 pour constater une réelle reprise de la croissance. La production mondiale affichait un taux de croissance positif de 3,2% en 2011. Toutefois, l’envolée des prix des matières premières a freiné les ardeurs des économies émergentes au deuxième trimestre de cette année. En ce qui concerne les performances des marchés, il semblerait que celles des pays émergents enregistrent de meilleurs scores. Ces pays ont bénéficié d’une croissance économique solide ainsi que d’une consommation robuste. L’Europe, elle, connait une disparité importante. La reprise allemande, jugée solide, reste supérieure à celle de l’Espagne, de l’Italie ou de la Grèce. La crise de la dette constitue le principal frein à la reprise de la croissance au sein de l’UE.